jeudi 25 juin 2015

Mentir au plus profond de soi

Incommodités de l'air et du temps
Bientôt mourir dans le silence
L’amour du sénile
Le rire vainqueur et imberbe
Cette absence qui inscrit la forêt
Dans ton cœur et ta chair
Ensanglantée jusqu'à l'âme la nonchalance
Croire que la mer ne sera que trésors et ivresse
Se souvenir des compensations
Entrer dans la danse des masques
Des apparences toujours à l'être inutile
Parce que la vanité nous échappe
L’être désiré est rempli de soi-même
La coupe est pleine et digeste
Que le malheur lui soit donné et le regret
Le silence me répond
Dans un rêve affreux et parlant
Une mère dont l'absence amplifie la haine
Un jardin qui peine à sourire
Du maïs chaud signe d'un meurtre
Un cadavre bien enfoui
Schizophrénique
Un père invisible et détestable
Jeux du langage
Les masques qui perdurent
Carapace vitale
Un rêve ou un cauchemar

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