dimanche 9 août 2015

Être


Suis dans cette geôle idéale
Corps s’affaisse
Porte close et fenêtres secrètes
Au-delà c’est la mort
Champ de maïs
Une seule lampe
Pour éclairer une vie
Ce trop que l’on ne digère
Cette foi meuble
Hantise des morts et des déchets
Comme une vie éparse
A la frontière de l’oubli
Amour résiduel
On croit voir ce qui n’existe pas